Bienvenue Identifiez-vous
Éthique :
Tout comme notre produit, nous respectons la forêt.
Notre sève de bouleau est récoltée en France dans la tradition et le respect des arbres (Zones préservées,etc..)
Soins attentifs et démarche écologiques sont nos mots d'ordre.
La sève est connue en Europe depuis le Moyen Age. L’arbre, de son genre Betula, tient son nom du celte betul qui signifie : « premier mois lunaire » dans le calendrier celtique.
Le Bouleau
Le bouleau fait partie de la famille des Bétulacées avec notamment les aulnes, les noisetiers et les charmes.
C'est un arbre des pays froids et tempérés à écorce blanche et à bois blanc. En Europe, on distingue essentiellement deux espèces, le bouleau verruqueux ou Betula verrucosa et le bouleau pubescent ou Betula Pubescent.
Le bouleau verruqueux est un arbre qui peut atteindre vingt-cinq mètres de haut. Très adaptatif, il pousse aussi bien en plaine qu’en altitude jusqu’à 2000 mètres. Il s’épanouie sur les sols acides et les landes sèches. C’est un grand colonisateur des terres incultes (déblais de carrières, talus, terrils), de sols siliceux légers.
Le bouleau verruqueux purifie, nettoie les terrains acides. Cet arbre colonise le terrain acide, et son effet d’alcalinisation des sols permet l’apparition et la pousse des autres espèces. C’est pourquoi bien souvent après un incendie on voit apparaître des pousses de jeunes bouleaux.
Le bouleau pubescent préfère les terrains humides et choisit les climats froids (souvent appelé bouleau des marais). Lui aussi est un grand colonisateur de terrains en régénérant les sols abîmés et en permettant l’implantation d’autres espèces.
La Sève de bouleau
La sève de bouleau est le liquide qui s’écoule de l’arbre par une entaille dans le xylème.
A l’état frais, la sève de bouleau est un liquide très clair, quasiment incolore, semblable à de l'eau avec un gout fade légèrement citronné.
Après quelques jours de repos la sève de bouleau se trouble par apparition de maléate de calcium et de phosphate calcique provoqué par la fermentation et les modifications biochimiques qu'elle subit.
Son état est d’autant plus instable que le sucre (lévulose = fructose) qu'elle contient entraine une fermentation (probiotiques) et son gout devient acidulé. Su vous désirez plus d'informations sur les composants de la sève de bouleau, cliquez ici.
A ce stade, il convient de faire une distinction entre sève de bouleau montante et sève de bouleau descendante.
Sève de bouleau montante
Il existe deux types de sève qui circulent au sein du bouleau, la sève montante ou sève brute qui provient du sol et la sève descendante ou sève élaborée qui provient des feuilles.
On parle habituellement de « montée de sève » et de « descente de sève ». Même si d’un point de vue arboricole ce n’est pas tout a fait juste, cela permet tout de même de garder à l’esprit qu’ils existent différents moment dans la circulation de la sève au sein l’arbre.
Pendant la période hivernale, les basses températures et l’absence de feuilles créent les conditions du ralentissement de la circulation de la sève de bouleau. Elle reprend en fin d’hiver (dès mi-février) pour à nouveau ralentir en été afin d’économiser l’eau.
Seule la sève de bouleau montante nous intéresse et c’est donc à la sortie de l’hiver qu’il convient de la récolter.
La sève brute provient de l’eau captée dans le sol par les racines et qui monte dans le xylème par effet osmotique.
Les racines du bouleau sont constituées de multiples cellules qui forment différentes zones : les poils absorbant, la zone corticale et l’endoderme.
L’eau contenue dans le sol et gorgée d’oligo-éléments et de minéraux entre par osmose dans les poils absorbants et transite dans la zone corticale puis dans l’endoderme afin d’être transportée jusqu’aux vaisseaux du xylème.
On comprend mieux ici l’importance de la qualité du sol dans lequel poussent et se développent les bouleaux. Sa richesse et l’absence de pollution conditionnent la qualité et les bienfaits de la sève de bouleau.
Processus de la coulée de la sève de bouleau
Les sucres produits au cours des deux derniers mois de la saison de croissance de l’arbre servent de réserve qui sera stockée sous forme de grains d’amidon. L’amidon est une réserve d’énergie qui permet à l’arbre d’économiser l’eau puisqu’il a l’avantage d’être emmagasiné sans être dissous durant la période hivernale.
Lors du réchauffement printanier du sol, cet amidon se décompose par hydrolyse (eau) en sucres simples et redevient à nouveau en sucres utilisables par les cellules. La présence de glucides simples augmente le potentiel osmotique interne des cellules et la quantité d’eau absorbée par les racines.
Durant la même periode, les racines commencent àdégeler et leurs poils absorbants (radicelles) absorbent non seulement les sucres mais également une concentration élevée de nutriments sous forme ionique, tels que le potassium et le calcium.
Les racines vont dépenser beaucoup d’énergie a pomper activement les ions à l’intérieur de leur stèle (cylindre centrale). La concentration des ions et des sucres aspirera l’eau à l’intérieur de la stèle des racines créant une pression qui forcera l’eau, les ions dissous et les sucres a grimper, contre la gravité, jusque dans la tige de l’arbre.
La poussée ascendante qui en résulte s’exerce sur la sève de bouleau brute dans le xylème et porte le nom de pression racinaire.
Ce processus de transport de la sève de bouleau permettant la coulée printanière peut apparaître à n’importe quel moment, de jour comme de nuit. Elle ne dépend donc pas des cycles de gel-dégel.
Retourner en haut
Groupez vos achats!
Livraison offerte
à partir de la 6ème cure
(En France Métropolitaine)
Frais de port